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JOURNAL DE GUILLAUME PARADIN,1 DOYEN DE BEAUJED, PENDANT LES ANNÉES 1572— IS73, publié B'APRBS UN MANUSCRIT AUTOGRAPHE DECOUVERT A BEAUJEU EN 1837. Sur une hauteur qui domine la petite ville de Beaujeu/ s'é- levait jadis un château fort, avec tours, tourelles , fossés , pont-levis, et tout l'attirail féodal du temps. A quelques pas de l à , se voyait aussi un chapitre de chanoines, pieuse fondation des maîtres du.Ghâtëa'ù. De tout cela, il ne reste au-' jourd'hui qu'un monceau de ruines (2) et quelques souvenirs. Le nom des Sires de Beaujeu, qui se trouve lié à notre vieille monarchie française, vivra long-temps dans les annales du Moyen-Age. Le chapitre fondé par eux a jeté moins d'éclat, mais ne mérite pourtant pas d'être mis en oubli. Au XVIe siècle, deux hommes dont le nom doit être cher aux Lyon- (1) Voyez son article dans la Revue du Lyonnais, tom. IV , pag. 140. (2) Du château des Sires de Beaujeu, il ne reste debout que quelques pans de muvs d'une to«r caïïée. UégHse du Chapitre a été démolie à la suite de la ré- volution. Les maisons des chanoines disposées autour d'une petite place , sub- sistent encore ; mais la demeure des Paradins est habitée aujourd'hui par des mendiants. 17