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253 Bituriensis diocesis, ibi dies suos clausit universos, cujus anima requiescat in pace. Avec cette indication et le manuscrit du collège de Lyon, Raynaud parvint facilement à décou- vrir le nom qu'il cherchait. — It. Raymundi Jordani Idiotœ opéra ornnia; Paris, J. Quesnel, 1654, in-4°. La Biogr. univ. n'a pas mentionné ces Œuvres complètes, à l'article Jor- dan. X. Tabula chronologica. Le P. Raynaud fit d'abord une table chronologique de l'histoire ecclésiastique , partagée en douze colonnes pour l'usage de ses écoliers en théologie. Il rédigea ensuite, à la demande du P. Dom Teixier, prieur de la Chartreuse de Lyon , et depuis général de l'Ordre, une seconde table partagée de même, pour l'histoire profane. Quoique assez imparfaites, ces deux tables plurent beaucoup au roi d'Espagne, Philippe IV ; il ordonna qu'on les traduisit en espagnol, « et le P. Claude Clément, jésuite, qui avait en- seigné la rhétorique à Lyon, lorsque le P. Théophile y ensei- gnait la théologie , ayant été appelé par le roi pour enseigner les belles-lettres au collège impérial de Madrid, fut chargé de ce soin, et joignit à ces deux tables chronologiques une troi- sième de la chronologie de l'ancien Testament, qui fut depuis imprimée avec celles du P. Théophile (1). » Il est vrai que Raynaud avait été devancé en une partie de son travail par le P. Jacques Gaultier, professeur de théologie et de la langue sainte au collège de Lyon, en 1608(2). Ce Jésuite avait publié, dans le même goût et dans le même ordre à peu prés que les tables dont nous venons de parler, une Table chronographique. Mais ce qu'il y a de spécial dans l'ouvrage du P. Gaultier, c'est qu'à la fin de chaque siècle il se trouve un excellent traité de controverse contre les erreurs du temps. Ce Père dédia la première édition de son livre à Henri IV, le 7 mars 1609, et le prince, qui était à Fontaine- (1) Menestrier, Hist. eccl. manuscrite de Lyon, tome I, pag. S. (2) Meneslrier, ibid., pag, 106.