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                    sint in perpetuum  insignes
               et quandiù hic Jluent Araris undœ.
   Cette inscription avait été composée par l'Académie
des sciences et belles-lettres de Lyon.
   Avant qu'on ait songé à la construction d'un pont en
pierre à l'archevêché, il existait sur le même emplacement
un pont en bois, construit eu l'année i663. Voici l'ins-
cription qu'il portait, et qui a été conservée dans les
registres des actes consulaires de la ville ;
                       Inter pacis otia,
      ab Ludovico a deo dato suce concessa galliœ
            felicitatem publicam procurantibus
  Nicolas de Neuville galliœ polemarcho et Camille
      de Neuville prœsule régis viris agentibus in
                   prœfectura    Lugdunensis,
                 pontis hujus initia posuere
 nobiles vivi Hugo de Pomey, mercatorum         prœpositus,
  Jacobus Michel, Bartholomeus Ferrus, donànicus
       Pontsaimpierre, Romanus Thomè. Ad hoc,
   incrementum dein perduxere, prioribus sufjicia
       inagistratibus nobiles viri Marcus     Antonius
     Dusauzey, mercatorum prœpositus,         Claudius
  Pellot, Johannes Arthaud, Franciscus         Lumagne
                    et Franciscus Chapuis.
                       anno M.V.C.LXIII.
  Peu de jours après la pose de la première pierre du
pont de Y Archevêché ( t ) , Louis Tolozan partit pour Ver-
  Ci) Les travaux du pou! de \'Archevêché , suspendus par les graves événe-
ments de 1789 , ne furent repris que sous l'Empire , où le pont fut enfin
terminé et reçut le nom de Tilsitt qu'il garda jusqu'à la Restauration. A cette
époque, son nom primitif lui fut très-justement rendu ; mais le gouverne-