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129 des détachements de la compagnie des arquebusiers et de celle du guet. Le reste de cette dernière compagnie, ainsi que la cavalerie, étaient disposés de manière à prévenir tous les accidents auxquels les engorgements du peuple pourraient donner lieu. « Une garde d'honneur de cinquante hommes de bour- geoisie, vêtue uniformément, commandée par ses offi- ciers, et ayant un drapeau de couleur, était postée au- devant de l'hôtel de la Croix-de-Malte, place Louis-le- Grand , et attendait les ambassadeurs. • A six heures et demie de l'après-midi du même jour, « jeudi 3 juillet, LL. E E . , placées, ainsi que leur suite, dans diverses voitures, entrèrent à Lyon au bruit des tambours et des instruments militaires , et aux acclama- tions d'un peuple immense accouru sur leur passage. Elles suivirent la rue de la Barre, et entrèrent dans la place Louis-le Grand , d'où elles se rendirent à leur hôtel, où la maréchaussée les quitta. « Le quartier de bourgeoisie de la place Louis-le- Grand, qui fournissait la garde d'honneur, rendit à LL. EE. les honneurs militaires, les boîtes furent tirées, et le public témoigna par de nouveaux et très-vifs ap- plaudissements le plaisir que lui causait l'arrivée de LL. E E , qui, de leur côté, annoncèrent par leurs gestes être très-sensibles au bon accueil qu'elles recevaient. Elles firent remercier la garde et la prier de se retirer ; mais la bourgoisîe montra le plus vif désir de pourvoir exclu- sivement à la sûreté de leurs personnes et de tout ce qui leur appartenait pendant la durée de leur séjour à Lyon. M. le prévôt des marchands permit en conséquence que la garde restât, qu'elle fût successivement relevée par un autre quartier, et que les factionnaires du guet, posté»