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collet droit rouge, garni d'un passcpoil blanc ; la patte des
pocbes placée en long, garnie de trois gros boutons et
d'un passe-poil blanc ; les revers garnis de sept petits
boutons et de trois gros en dessous ; les boutons de
métal blanc, timbrés d'une étoile dans le milieu, et envi-
ronnés d'un collier d'ordre garni de cinq fleurs de lys ;
la veste et la culotte blancbes; le chapeau u n i , surmonté
au dessus de la gance d'une houppe de laine blanche
pour l'infanterie, et rouge pour la cavalerie.
   Le petit uniforme consistait en un surtout, doublure
et parements blancs, collet droit rouge, passe-poil blanc,
avec six gros boutons blancs sur le devant, dont un au
dessous du collet, deux au devant de la poitrine , et trois
au dessous; veste et culottes bleues.
   L'habit des tambours et du fifre était galonné sur les
tailles à la livrée du roi.
   Le chevalier capitaine du guet avait pour toute arme
une épée; les autres officiers étaient armés de fusils uni-
formes avec leurs bayonnettes, et d'épées qu'ils portaient
en baudrier ; ils avaient la giberne et le hausse-col. Les
sous-officiers et soldats d'infanterie delà compagnie étaient
armés d'un fusil avec sa bayonnette; ils avaient la giberne,
et ils portaient un sabre de grenadier en baudrier. Les sous-
officiers et cavaliers de la compagnie étaient armés d'une
paire de pistolets d'arçon, et ils portaient un grand sabre
en ceinturon. L'engagement dans la compagnie était de
huit années, pour lequel chaque homme admis recevait
trente livres ; il était payé douze livres pour chaque réen-
gagement de huit ans, et six livres pour chaque réenga-
gement de quatre ans.
   Telle fut la nouvelle composition et organisation de
la compagnie du guet, instituée à Lyon pour veiller la