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   « Les prévôt des marchands et échevins, juges de la
juridiction consulaire de la police des arts et métiers de
ladite ville, vu les ordonnances de nos prédécesseurs
qui ont enjoint aux cabaretiers, taverniers, traiteurs, au-
bergistes et vendeurs de vin à Lyon, de continuer de
vendre, comme le passé, pendant le ban d'août; et comme
les motifs de ces ordonnances subsistent encore en ce
moment, après avoir ouï Marie-Pierre Prost, chevalier,
avocat et procureur-général de cette ville et communauté,
procui-eur du roi en la juridiction consulaire de la police
des arts et métiers, ce requérant;
   « Nous, prévôt des marchands et échevins de ladite
ville, ordonnons et enjoignons auxdits cabaretiers, ta-
verniers, traiteurs, aubergistes et vendeurs de vin en
cette ville, de continuer pendant le ban d'août, comme
par le passé, la vente et débit de leurs vins, en se con-
formant d'ailleurs aux ordonnances de police, à peine
contre les contrevenants d'être irrévocablement déchus
de la faculté de vendre du vin.
   « Enjoignons aux commissaires de police de tenir la
main à l'exécution de notre présente ordonnance, la-
quelle sera imprimée et affichée partout où besoin sera ,
afin que personne n'en puisse prétendre cause d'ignorance.

  « Fait à Lyon , etc. »


   Celte ordonnance ayant trouvé beaucoup de récalci-
trants, le consulat, extraordinairement assemblé, fut
obligé de prendre la délibération qui suit :
   « Le Consulat a rendu le 3 de ce mois une ordonnance
qui enjoint aux cabaratiers, traiteurs et autres vendeurs
de vin, de continuer, pendant le ban d'août, la vente et