Revue du Lyonnais » série 1 - n°6 ( 1837 ) » pp.076

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qui se sera laissé entraîner à un mouvement d'imprudente
pitié , on y regardera à deux fois avant de porter secours à
celui dont la vie est en péril. Avant d'agir, on voudra sa-
voir quelle responsabilité l'on encourt ; on exigera des garan-
ties ; le temps s'écoulera ainsi ; e t , lorsque le médecin aura
obtenu la sauvegarde nécessaire à sa fortune et à son hon-
neur, le malade ne sera plus.
    Nommé rapporteur d'une commission chargée d'examiner
l'affaire du docteur Briard , M. de Laprade s'est acquitté de
cette tâche avec son talent et sa logique ordinaires. Espérons
 que les juges de Montbrison puiseront dans la lecture de ce
plaidoyer des motifs suffisants pour faire justice des préten-
 tions absurdes de l'huissier Farjot.               C. F.


 LE LIVRE DE MARIE, par MM.                 GRÉGOIRE    et   COLLOMBET     (1).
   Deux amis, dont les noms se sont trouvés unis pour plus
d'un ouvrage, viennent de termier un travail poétique et
religieux qui est une sorte d'hymne grandiose et solennel
adressé à la Yierge Marie par les hommes éminents de tous
les âges et de toutes les nations chrétiennes. Le livre de Marie,
mère de Dieu , présente en français tout ce que les Pères
de l'Eglise , les orateurs chrétiens, les écrivains ascétiques,
les poètes grecs , latins , français s italiens et espagnols, an-
glais et allemands , ont écrit de plus beau sur les vertus et
les prérogatives de la Sainte Yierge. C'est pour ce livre qu'ont
 été écrites les strophes gracieuses de l'un des Collaborateurs
 de notre Revue.
                          Vierge Marie,
                          Que chacun prie
                          Avec espoir;
                          Vierge honorée,
                          Vierge implorée,
                          Matin et soir ;

   (1) Chez Sauvignet etC ie , libraires, rue Mercière, 5S ; 2 vol. grand in-18.