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et la corniche étaient en marbres de différentes espèces.
  Au fond du chœur était encore un très-grand tableau dont
le cadre offrait 25 mètres de pourtour.
  Les pièces du premier étage présentaient deux grandes
armoires. L'une, en bois de sapin, divisée en deux et à quatre
ventaux; l'autre, en chêne , divisée en trois et à six venlaux.
Toutes deux étaient portées sur un socle et couronnées par une
corniche. Dans l'une des pièces se trouvait une grande table
en bois de noyer, supportée par un pied, composé de six
potelets, assemblés par quatorze traverses de noyer.
   Au rez-de -chaussée de ce corps de bâtiment il existait,
en bois dur, sur toute la longueur du mur du fond , un
lambris de demi-revêlement. A chacune de ses extrémités
était un confessionnal.
  Les murs de la pièce du rez-de-chaussée , destinée à servir
de sacristie , étaient tous revêtus en menuiseries faites en
bois dur. La menuiserie du mur au sud formait trois armoires
garnies de six ventaux.
  Contre le mur du nord on avait pratiqué une armoire en
saillie , au devant de laquelle était une table avec dix tiroirs
et un marche-pied.
  Le restant des murs était simplement couvert d'un lambris.
  Lorsque la révolution força les Pénitents d'abandonner la
chapelle, ils eurent, sans doute, le soin d'en enlever les
peintures qui la décoraient, car on n'y trouva que les cadres,
 et nous ne savons ce que sont devenus les toiles de Sorlin
 et de Sarrabat.
    La vente de cet immeuble fut consentie le 25 messidor
 an IY, au. profit du citoyen Bona Ghristave.