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   CÅ“sar Laure laissa plusieurs enfants, issua de son double
mariage : Claude - Cœsar Laure , marchand et échevin en
1649 et 1650, et Barthélémy Laure , conseiller du roi en la
sénéchaussée et siège présidial de Lyon ; tous deux furent
reçus dans la confrérie de la Miséricorde , le 28 août 1636.
Nous avons encore t r o u v é , sous la date du 1 e r novembre de
la même année , dans le registre des réceptions , celle d'un
Jean Paul L a u r e , bourgeois de Lyon , mais nous ne savons
pas quel était son degré de parenté avec Cœsar Laure. Ce
dernier eut encore une fille , Marguerite Laure. Elle épousa
Dominique I er de Ponsaimpierre, qui eut les honneurs de
l'échevinage en 1660 et 1661 , et dont on a découvert, ces
jours passés , la pierre lumulaire dans une chapelle de l'église
St-Paul. Chanoine et chantre de cette même église , disparut ,
en 1714, le dernier membre de la famille de CÅ“sar Laure.
 C'est tout ce qu'il nous a été donné de recueillir sur le vertueux
teinturier , auquel les malheureux durent un allégement à
leurs maux et notre ville un monument de plus. Mais quel que
fut le zèle et la charité de ce citoyen, il ne put jamais prévoir
les accroissements merveilleux que p r i t , dans la suite , cet
établissement, ni tous les avantages qui en résultèrent pour
les prisonniers, de quelque nature que fut la cause de leur
détention. Messieurs les Confrères, dans leur reconnaissance,
commencèrent toujours leurs assemblées par des prières ,
pour le repos de l'ame de Cœsar Laure. Les différentes œuvres
qu'embrassait cette compagnie font assez son éloge, et lui ont
mérité à bon droit le titre de la Miséricorde. Il nous suffira de
les énumérer.