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au carré central un côté double ou triple ou quadruple de celui des carrés
qui l'entourent ». La mosaïque d'Orphée nous fournira bientôt l'exemple
d'un type qui fut en grande vogue au siècle suivant, le type octogonal.
III. MOSAÃQUE MICHOUD (LUTTE DE L'AMOUR ET DE PAN)
BIBLIOGRAPHIE. — Ajouter à la bibliographie du chapitre I : Archives muni-
cipales de Lyon, série M1, Palais des Arts : travaux divers, faculté des
lettres, musées et autres = MTd. Pour le surplus, voir les notes.
I
i. Sur la découverte de cette mosaïque nous avons deux témoignages,
celui de Cochard et celui d'Artaud, le premier plus précis quant au lieu, le
second quant à la date. Elle fut trouvée, nous apprend la Statistique de
Sainte-Colombe, par Cochard, publiée en 1813 *, « il y a quelques années,
dans une terre sur Saint-Jean » — quartier de la dite commune — « appar-
tenant à M. Michoud père, à un mètre du sol » ; et, d'après la notice d'Ar-
taud 3 « en 1803, à Sainte-Colombe-lès-Vienne, à quatre pieds de profon-
deur, dans une vigne située près du Rhône, appartenant à Mlle Michoud ».
Michoud père et Mlle Michoud sont évidemment les deux propriétaires
successifs du terrain ;,mais Artaud se trompe, nous allons le voir, lorsqu'il
affirme que Mlle Michoud voulut bien céder la mosaïque au musée de
Lyon : ni le terrain ni la mosaïque ne lui appartenaient plus au moment de
l'achat. Savigné, dans son Histoire de Sainte-Colombe 3, et Georges Lafaye,
dans l'Inventaire des mosaïques de la Gaule 4, ont emprunté leurs indications
sur la découverte à la notice d'Artaud. Si Comarmond avait pris la peine de
la lire, au lieu de s'en tenir à un catalogue 5 où Artaud ne donne ni l'année,
1. Dans VAlmanach de la ville de Lyon pour l'année 1813, p. LXXIII. Cf. Guide du voyageur et de Varna-
teurà Lyon, 1836, p. 119.
a. 1835, p. 61.
3. P. 186.
4. N° 199.
5. Inventaire manuscrit de 1833, P- 3 3 -