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LES MOSAÃQUES ROMAINES
DES MUSÉES DE LYON
IL MOSAÃQUE CASSAIRE (LUTTE DE L'AMOUR ET DE PAN)
BIBLIOGRAPHIE. — Ajouter seulement à la bibliographie du chapitre I :
Archives municipales de Lyon, série M1, Palais des Arts, travaux ; an III
— 1820 = Arch. mun., M*f ; et, pour le surplus, voir les notes.
I
1. Spon est le premier témoin qui parle de cette mosaïque, à laquelle, peu
d'années après la découverte, il consacra deux notices presque identiques,
l'une en français dans ses Recherches curieuses d'antiquités *, l'autre en latin
dans ses Miscellanea eruditae antiquitatis a . La principale différence entre les
deux porte sur la date de l'exhumation : 1676, selon le texte français,
1670, selon le texte latin ; elle résulte sans doute d'une faute d'impression
dans celui-ci. Depuis lors jusqu'à nos jours, les auteurs ont donné, d'après
lui, tantôt l'une, tantôt l'autre de ces dates 3. Car Spon est notre source
unique pour le temps, pour le lieu et les circonstances de la découverte. Il
indique le lieu un peu trop vaguement, « dans la vigne de M. Cassaire 4,
pharmacien de Lyon », — « adcollem Divijusti », ce que Colonia 5 traduira :
1. Lyon, 1683, p. 39 et suiv.
2. Lyon, 1685, p. 15.
3. 1676: Colonia, Millin, Steyert, ouv. cités plus bas; Cochard, Indicateur de 1810, Curiosités, p. 12,
Description historique de Lyon, p. 298, le Guide du voyageur et de l'amateur à Lyon, p. 119 ; Artaud, Inventaire
de 1833, p. 32 ; 1670 : Montfaucon, Coraarmond, Bazin, Blanchet, ouv. cités plus bas ; Artaud, 1835 ;
Catalogue sommaire des Musées de Lyon, pass. cité plus bas.
4. Cochard, Description, p. 298, et Guide, p. 119, l'appelle Vital Cassaire ; de même Artaud, Inventaire
de 1833, p. 32. Vital Cassaire participe, en qualité d'ancien juré de la communauté des « maistres apoticaires »
de Lyon, à un acte du 18 juin 1682 (Arch. mun., série HH, Arts et Métiers : Apothicaires). Il figure dans la
liste des « maistres apoticaires » de Lyon en 1660, annexée aux Statuts et règlemens des marchands et maistres
apoticaires de la ville de Lyon, Lyon, 1700, p. 30 ; mais il ne figure plus dans la même liste pour 1697 fibid.,
p. 31).
5. Histoire littéraire de la Ville de Lyon, 1728,1, p. 237 et suiv. ; Antiquités de la Ville de Lyon, 1733,
II, p. 394 et suiv. Colonia n'est que l'écho de Spon. De même Furietti, De Musivis, 1752, p. 59.