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     RECTIFICATION A LA BIOGRAPHIE DE MAURICE SIMONNET.

    On doit être exact et précis même en écrivant une simple
 monographie. Trompé par nos souvenirs, nous avons commis
 plusieurs erreurs dans la notice que nous avons consacrée, au
 mois de juin dernier, à notre ami Maurice Simonnet. Prévenu
 un peu tard par des notes .envoyées par sa famille, notes alors
 vainement attendues, nous regardons comme un devoir de réta-
 blir ici la vérité, et nous prions nos lecteurs de remplacer les
cinquième et sixième paragraphes de sa biographie, pages 452
 et 453 de la Revue, par ceux-ci :
    « Maurice naquit à Lyon, rue du Garet, 2, le 19 janvier d827,
le troisième de quatre enfants, deux fils et deux filles.
    « Son père était secrétaire en chef de la mairie de Lyon en
 1830, époque où il résilia ses fonctions pour refus de serment,
et où il accepta celles non politiques de secrétaire de la Chambre
de commerce.
    « Il avait été un des créateurs et le principal rédacteur des
 Tablettes historiques et littéraires publiées par Chamhet, de 1822
à 1825. Journaliste habile, polémiste ardent et convaincu, il
combattit' plus tard, avec les conservateurs de la Gazette univer-
selle , contre les troupes légères du Précurseur. Le parti de
Simonnet fut vaincu, la Restauration s'écroula, et la Révolution
de juillet apprit à ia France combien il est facile de renverser un
pouvoir, Mais ceci nous sort complètement de notre sujet.
    «Actif et versé dans les affaires,M, Simonnet,après 1830, joi-
gnit à ses occupations la régie des immeubles, et dans cette pro-
fession délicate il sut garder ou conquérir une rare et légitime
réputation d'habileté, de droiture et de probité. Aussi avait-il la
confiance des grands propriétaires qui le chargeaient aveuglé-
ment de leurs plus sérieux intérêts.
    «Son frère, Maurice Simonnet, né à Lyon le 19 juillet 1785,
mort à Romans en Dauphiné , le 3 mars 1820, fut ami et colla-
borateur d'Aimé Martin. On lui doit un poème qui eut du succès,
le Combat de la Drôme, Lyon, Rusand, 1816. Il écrivit dans plu-
sieurs publications de l'époque. Il a une notice dans lés Lyonnais
dignes de mémoire. C'est en souvenir de cet oncle qu'il n'avait
pas connu, que le nom de Maurice fut donné à notre ami. »
   A part les erreurs matérielles que nous relevons aujourd'hui;
nous croyons n'avoir dit dans notre notice que la plus pure, la
plus exacte vérité. Et quand nous déclarons que Maurice joignait
à une intelligence d'élite le plus aimable caractère uni aux plus
solides vertus, nous ne craignons pas que nul •vienne nous dé-
mentir.                                                A. V.