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454 BIBLIOGRAPHIE. N'est-ce pas que cette naïve élégie sur la délaissée, qui meurt d'amour et de chagrin, est touchante? N'est-ce pas que le patois de notre Dauphiné sait bien se plier à la mé- lancolie et à la grâce ? Dans la même livraison, "il y avait une autre pièce de M. Chalvet, une Louisette vive, sémil- lante, originale, mais j'ai préféré vous montrer la douce et triste Madeloun, parce que j'ai plus de sympathie pour elle. Lyonnais, qui me lirez avec bienveillance, moi qui suis tout à la fois Dauphinoise et Lyonnaise, vous me direz que j ' a i bien fait de vous parler de mes compatriotes, et votre grand fleuve, le beau Rhône de Soulary, de Laprade, de Tisseur, de Doucet et de M,le Siéfert, m'apportera, dans son fier langage, votre noble approbation. Adèle SOUCHIEE.