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COLONGES AU M O N T - D ' O R . 4'l-7 e au xiv siècle. Nous trouvons Guillaume Apeluis, en 1339 ; Jo- seph Aplnis, fils de Jean, en 1343. La formation du fief de Cha- vanne enleva au territoire à 'Epelluis son ancienne dénomination mais non encore oubliée à Colonges. —- Il y a à Épelluis ou Chavanne une belle source avec lavoir. - ÉPINE (mas de 1'). — Le chemin n° 16, appelé sous la levée ou de l'éjpirae,. est la limite au midi de l'ancien mas de Vépine, qui allait rejoindre au nord le ténement de la Charaarerie ou des Cordières. Ce mas était un ancien petit fief dont les possesseurs prenaient le nom, comme on le voit dans le testament de Pomet de Charnox, clerc et notaire, en 1407, où Joseph et Martin de l'Épine signent comme témoins. Avant la Révolution, Jean- Baptiste de Guillou de la Chaux s'intitulait seigneur de l'Épine et, comme tel, intenta un procès à Antoine Pessonnaux, mar- chand de fer à Lyon, aux fins de déclarer s'il était tenancier du tout ou d'une partie d'un héritage mouvant de la rente noble du mas de l'Épine, et à quel titre il possédait. Ce mas comprenait les maisons d'Alexis Voudière, de Jean Vergnais et de M. Blanc, ancien huissier et maire de Colonges en 1848. — Le nom de l'Epine vient sans doute de la nature primitive du sol, jadis couvert de ronces et d'épines, avant d'être défriché. En 1356, nous trouvons un Jean Vondière, dit : de l'Epine. FOLIES GUILLAUD. — A l'extrémité nord de la commune de Colonges, après le pont de Fontaine, se trouve un grand clos dépendant du territoire nommé côte de la Pelonnière. Ce clos formé et orné par M. Guillaud, ancien fournisseur de la marine, a mérité le surnom de Folles Guillaud, à cause de l'excentricité des objets et des constructions que son auteur y a accumulés. Colonnes, belvéders, souterrains, grottes, avec des statues de moines, arcs de triomphe, tombeaux, inscriptions religieuses, obélisques, hermitages, chaumières en ruines, animaux fantasti- ques, cabinet d'histoire naturelle, temple dédié au Père éternel, mille choses enfin disparates, étranges ont fait donner le nom de jolies à celte exposition bizarre, aujourd'hui tout à fait dé- laissée.