Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
 364                  LE CHATEAU D'ALBON.
  de antiquis regulis, velde novis ambiguitatïbus, expressis
  sigillatimque discrelis constitutionibm, presentibus tilulis,
  credidimus adnoiandum.
     — Dès l'abord, les Pères déclarent que les évéques doi-
 vent se rendre aux conciles, sous peine d'être privés pen-
  dant six mois de la communion ; en second lieu, ils abor-
 dent la question si délicate du mariage ecclésiastique ;
 la monogamie régnait alors, ils font défense d'instituer
 prêtre ou diacre un homme remarié, cela leur semble
  d'institution apostolique , ab apostolis comtitutum ; ils font
 également défense à la veuve du prêtre et du diacre de se
 remarier ; ils abolissent l'institution des veuves sacrées
 diaconesses.
    En troisième lieu, ils s'occupent des biens ecclésiasti-
 ques : ils font défense aux prêtres de vendre les biens de
 ja paroisse, la vente est nulle, le prêtre ne prescrit pas
 contre l'Eglise, l'évêque ne peut léguer les biens ecclé-
siastiques, il ne peut vendre les biens du diocèse sans
la permission des métropolitains , les évêques, prêtres
et diacres ne peuvent avoir ni chiens, ni oiseaux de
 chasse.
    Ensuite, ils veillent à la hiérarchie, l'abbé peut appeler
de l'évêque au métropolitain ; chaque monastère ne peut
avoir qu'un abbé, défense d'établir des couvents sans la
 permission de l'évêque.
    Les mesures prises contre les hérétiques sont remarqua-
 bles de sagesse et de douceur ; il est défendu de se servir
 des basiliques des hérétiques, elles sont exécrables :
 quas lanlâ execratione hàbemus exosas ; il est également
défendu à un clerc de manger avec un hérétique sous
peine d'être privé pendant une année de la paix de l'Eglise,
mais les hérétiques qui reviennent sont simplement puri-
fiés avec le chrême, et les relaps sont chassés pendant deux