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COLONGES AU MONT-D'OR. 389 bald, Anselme, Teutard, Uiej, Gausberc, Warnier, Durand, Gaudmar, Eudes, Ayraon, Edelbert, Radulfe, Geuceran, Ydbert, Wichard, Arnulfe, Foldrade, Gérard, Grimald, Raynald, Otbert, Amblard, Foucher,-Etienne. (Cart. d'Ainay. cli. 36.) ETYMOLOGIE. — Le nom latin de Colonges est Colonies, d'après la charte de l'an 1004. Colonial est le pluriel de Colonia, voilà pourquoi Colonges est au pluriel. Au moyen âge, le bas latin Colonia, Coloniœ avait le .sens de colonique (petite ferme, petite métairie) qu'un ou plusieurs colons . faisaient valoir. Colonges, par son nom seul, indique une réunion de coloniqws, ce qui formait jadis une villa, dont on a fait village. Les vilains étaient les habitants de la villa. Il paraît assez bizarre que Colonia latin ait donné Colonge au lieu de Colonie. Cela tient à ce que les peuples du nord qui voulaient parler le latin avaient l'habitude de glisser un son du gosier devant n, de manière à produire gn; ainsi Colonia est devenu Colognia, puis Cologne. Albiniacus est devenu Âlbi- gniaens, puis Albigriy. En outre, par une pression de la langue sur le palais, les syl- labes agne, igne,à gne, deviennent ange, inge onge: Montania, Bîontagnia,Montangee\ Montagne, Colonia, Colognia, Cologne et Colonge. Donc villa Coloniœ signifie villa des coloniques ou •métairies. Les premières habitations de Colonges furent près de . l'ancienne église. Plus tard, on eut les basses Colonges, près de la Saône. La vraie orthographe de Colonges est d'être au pluriel, avec une seule L v On le trouve écrit Colungis en 4209, et Colonges en 1409. Comme nous l'avons dit, la commune de Colonges n'a point d'histoire proprement dite, de simples faits locaux communs à toutes les paroisses de France, viennent jeter un certain jour sur l'état de la terre et des hommes qui la cultivaient. Nous allons, pour l'instruction de nos lecteurs, citer trois reconnais- sances faites, par des tenanciers aux abbés de l'Ile-Barbe et une