Revue du Lyonnais » série 3 - n°16 ( 1873 ) » pp.008

3                         POÉSIE.

    Au retour dû printemps, par un brillant soleil,
    De courir dans les champs qu'il vous vienne l'envie,
    Le cœur léger, joyeux d'un plaisir sans pareil,
    Vous allez respirer et renaître à la vie ;
    Tout vous sourit alors, jusqu'à la fleur des champs ;
    La simple pâquerette a pour vous son langage,
    Les oiseaux tout joyeux disent leurs plus doux chants ;
    Enfin, de fleur en fleur, le papillon volage
    Semble vous inviter à des ébats joyeux ;
    Mais la sage fourmi vous dit : Vite à l'ouvrage !
    Au travail, mon enfant, on est bien plus heureux ;
    Il aide à toute chose et donne du courage.
    Et si pourtant un jour arrivait le malheur,
    Devant l'adversité il faudrait être forte ;
    Le travail, mon enfant, vous rendrait le bonheur ;
    Lui seul contre l'ennui garderait votre porte.
                                    Mme J. TOUSSAINT.




             A MONSIEUR EMILE GUIMET

                         ACROSTICHE



     M ncourage toujours les arts et le génie,
     g endelsshon plein d'ardeur, enfant de l'harmonie !
     M nspiré par la Muse, interprète toujours
     t-1 a vertu, l'amitié, les douleurs, les amours ;
     m t, dans la sphère immense, idéale, éternelle,.

     O uide-nous bien longtemps, nous te suivrons vers elle !
     C nis, nous reverrons, dans un site enchanté,
     — ncessamment fleurir l'éclat de la eité.
     g aints siècles ont passé nous parlant de sa gloire,
     rq t nous, par tes conseils, maintiendrons sa mémoire ;
     H on nom suivra le sien dans l'immortalité.
                                Mna Amélie MOISSONNIER.