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                         ETIENNE           JHARTELLANGE.               269
 cherches ont été infructueuses. Les pièces relatives aux
 constructions ont disparu avec d'autres pièces essentielles
 et nous ne pouvons être ici aussi affirmatif que pour les
 autres établissements.
   Toutefois, l'édifice étant encore intact nous avons eu,
 du moins, la possibilité de nous livrer à un examen maté-
riel qui nous permet d'émettre la conjecture qu'il a été in-
 contestablement élevé aussi avec le concours de Mar-
tellange.
   Sous le nom de collège des Martins, Dijon posséda un
établissement d'instruction publique dès le commence-
ment du xvi e siècle; il avait, en 4550, pour principal le
fameux Turrel, un des grands mathématiciens de son
temps à qui sa prétention de lire dans l'avenir faillit coû-
ter la vie.
   Le président Odinet Godran appela les Jésuites à Dijon
en 1584, les institua ses héritiers par son testament (78)
conjointement avec la ville à la condition d'ériger un col-
lège, et il chargea le Parlement de son exécution.


    (78) «         Roc igilur anno ineunte testamenlum, quod multo ants
confeeerat, lethali morbo correplùs Antonio Monino speetatœ virtutis fa-
 mulo, post collaudatam ejus fidem dudum sibi perspectam, ae'Saeramento
itt id quod imperaturm erat adactam, in manus tradit; quod simul ac ipse
 expirasset ad Senutum resignandum eontinuo, atque mlgaiidum deferret.
 llœc quanquam arcanb gesta non tamenpoiuere suspieionem sororis etpro-
pinquorum, moribundi prorsus effugere. Et Odinetus quidem, ut Dei provi-
ûentiam, agnoscas, vix unopost horœ quadrante taoritur. Qui simul animam
efflavit , soror et proprinqui Anlonium uggrediunlur ; partim minis, par-
tim pollieitationibus versant omnes in partes, sed frustra ; Cerlus ille po-
tins mori, quant obligatam domino fidem' fallere, commissas sibi tabulas
deligenlissimè conservavit, posteraque die, ubi primum effugium nactus
est detulit ad Senalum      (HISTOM/E SOCIETATI JESS JIDCLXI. Pars, lib. I,
p. 29,n. 182-18*). »