Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
270                     ETIENNE MARTEIMNGE.
   Le premier recteur fut le P. Louis Richeome (79) et
l'établissement occupa l'hôtel de la Trémouille, situé en-
tre les rues actuelles de l'École-de-Droit, Chabot-Charny
et du Petit-Potet. Quelques difficultés intérieures furent
réglées, en 1588 (80), par les soins du gouverneur de
Bourgogne.
   Les Jésuites durent, comme à Lyon, quitter la ville en
1594, lors de leur renvoi de France, et il paraît que, de-
puis 1581 jusqu'à cette date, ils ne se livrèrent pas à des
constructions importantes. On ne pourrait guère rattacher
à cette période que la cour des classes. Les Jésuites ren-
trèrent à Dijon au moment où,ils furent installés à La
 Flèche (81).
    L'église et le surplus des bâtiments appartiennent donc
 aux travaux exécutés en 1611. L'église surtout est exac-
 tement sur le modèle type que nous avons décrit. Compo-


   (79) Il fut mis à la tête, en 1588, do la province de Lyon (id. id. lib. VIII,
p. 392) dont il avait la vice-gcïancc depuis 1586 (id., lib. VI, p. 298) ;
voyez la note 14.
   (80) Id. Id., lib. VIII, p. 394.
   (81) a Collegium Divionense, ante annos oelo dissoluium, nobis ex ediclo •
regio redditum est eo fere tempore-quo Flexiense surgebat. Quandiu hac
illustrissima urbe earuimus,singulis propè annis missifuere, commuai totius
Burgundiœ eonsensu, legali ad regem, qui societatem répétèrent. Edie-
ium vero de Ma revoeata senatus Divionensis lanla benevolentiœ in Ordi-
nem nostram eignifieatione eonfirmavit, ut ab ejus promulgatione solennem
sit auspicalus diem, quo, post exaetas forenles sérias, ad discendum jus
pro more se referebat. lllud eliam observatum fuit, absentia nostra miti-
galos, qui alieniore à nobis erant animo; et palam esse professas, prislini
temporis acerbitatem se omni officiorum génère delèturos. Neque inlra
voces benignitas illa stetit; œs alienum, quo diularno et gravi premebamur,
publica pe'cunia persolutum, aucta eollegii vectigalia, ornatœ scholœ.
 Pœnœ dixerim profuisse collegio cadere, ut sie resurgeret ( HISTORIÉE
 SOCIETAIIS JESU, Para V, liber XII, n° 67). »