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	152                       BIBLIOGRAPHIE.
de France.— M. Emile Berger, avocat-général à Grenoble.
— M. Monnier de la Sizeranne, à Tain. — M> Lyonnet, le
bienveillant archevêque d'Alby. — M. Honoré Pallias,
auteur d'intéressantes publications sur le Dauphiné, mem-
bre de la Société littéraire de Lyon et d'autres Compagnies
savantes. — M. Borel d'Hauterives, conservateur de la
bibliothèque' de Sainte-Geneviève, à Paris. — M. le mar-
quis d'Andigné, etc., etc.
   On comprendra sans peine que, malgré ma bonne vo-
lonté, je ne puis prolonger ici cette liste. Mais nous félici-
tons chaque ami de l'histoire, de l'archéologie et de la lit-
térature d'appartenir au comité en question, parce que
cela honore un homme, en lui donnant aussi comme un
reflet d'amour patriotique, puisqu'il s'agit non-seulement
du Dauphiné, mais de là France ; car, lorsqu'on chérit sa
province, on aime sa patrie tout entière. Ces deux amours
sacrés ne se séparent pas. Que dis-je? ils se confondent
dans un même embrassement.
   Je vais tenir la promesse que je vous ai faite, amis lec-
teurs, en vous citant la poésie patoise de «M. Chalvet, le
poète du Pontias, ainsi appelé en l'honneur du vent déli-
cieux qui souffle à Nyons, la ville des oliviers :
                             MADELOUN
        Oh ! maire, sabe bén la jouino Madeloun,
        Quello grando que resto eïla din loti cantoun ?
            Si la vezia, diria qu'es folio :
        Es maïgro que fui poou; faï reu que de ploura
        Coum'uno Madeleno. Aquo l'enterrara...
            Dit que n'a reu, et se desolo.
            Bonno maire, dise me doun
             De quêtant plouro Madeloun,
             Me bon tant que ren la connsolo 1
        N'a plus coum'aoutro fes sei bandcous alisca,
        N'a plus gi de coulour, sèi zieu blu soun maca,
					
		