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4-48 ÉTUDE SUR LA DÉDICACE tandis qu'il n'en est rien : on voit sur les tombes, comme nous l'avons dit, le marculus, la dolabra, la securis, et même Yod-hy des Grecs, suivant que tel ou tel instrument a été en usage dans le moment ou dans la localité pour la taille de la pierre. On ne peut pas dire que le type de Vascia de nos tombeaux s'est altéré en s'éloignant de Lyon, qui était sans doute le centre de l'association, puisque à Lyon même, nous avons, sur les tombes du Musée, Yascia romaine, la securis et le marculus, et que les inscriptions publiées par Gruter, et trouvées à Lyon, nous offrent Yascia crucifère parfaitement caractérisée. De tout ce qui vient d'être exposé, nous devons conclure que DEDICARE SVB ASCIA était un hommage, un acte affectueux consistant à ce que le dedicator était censé, par le simulacre opéré pendant la dédicace, avoir taillé lui-même, de ses propres mains, le monument pour le défunt et le lui avoir dédié pendant le travail de l'exécu- tion, c'est-à -dire le lui avoir lui-même fait et élevé de ses propres mains. Nous devons aussi expliquer la différence des dédicaces faites d'une manière générale, telles que : Consummatum hoc opus sub asciâ est. Ad asciam dedicatum posuerunt. Hoc saxumsub asciâ dedicatum est. Sub asciâ faciendum curavit. Lorsque le plus proche parent remplissait lui-même les formalités de cette cérémonie, l'inscription nommait le dedicator et alors employait la formule ordinaire SVB ASCIA DEDICAVIT. Mais lorsque, par un empêchement quelconque, absence, maladie, ou enfin un obstacle in- surmontable , celui ou celle à qui il appartenait de faire cette dédicace se trouvait dans l'impossibilité de consa-