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DES TOMBEAUX GALLO-ROMAINS 423 dolabra pontificalis , sa lame était pourvue de deux tran- chants ; on la nommait aussi scena ou sacena. Dolabra pr.ntiBcaii», scena on sacena. Bas-relief antique de la Tilla Borghèse Les bouchers s'en servaient également. Si les Italiens ont donné à la dolabra une signification semblable à celle de Vascia gallo-romaine, en la représen- tant sur leurs tombeaux, c'est que, servant aussi à creuser la terre pour asseoir le monument, elle devenait alors, pour eux un symbole du premier travail. Les anciens se servaient aussi de la dolabella, petite dolabra, employée pour la culture (1); elle formait en même temps hache et serpette. Dolaïiella puMiée par Maiocïn et autres. ~z Quant à I'^'VY, des Grecs, c'est une hache dont la lame, ou carrée ou arrondie, ne pouvait servir qu'à couper ou trancher avec violence. Or comme Stace nous dit que la securis était employée pour travailler la pierre, les Italiens ont pu fort bien s'en des Grecs Muratcri et (1) Columell. iv, 24, 4 et 5.