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232                    SIMON MAUPIN.

du père et du fils ; mais on pourrait peut-être l'attribuer à
des crititiques plus ou moins vives sur les travaux dirigés
par Simon Maupin, et au sujet desquels le Consulat lui
aurait refusé son appui.
   A partir de 4 664, il n'est plus question de lui dans les
documents conservés aux archives de la ville ; mais on
trouve en compulsant l'inventaire des titres du couvent
des Jacobins, la date exacte de son inhumation, le 40 oc-
 tobre 4668, dans le caveau de sépulture de la famille de
sa femme, Benoîte Panisset, qui fut enterrée au même
endroit, le 27 avril 1672. Ennemond Maupin avait pré-
cédé son père, huit mois auparavant, dans le tombeau de
 famille de la même église.
    D'après les bruits populaires, Simon Maupin aurait
  éprouvé de grandes déceptions, et serait mort de chagrin.
 On prétend que l'exiguïté de la porte principale de
 l'Hôtel-de-Ville lui fut vivement reprochée et trouvée
indigne de ce bel édifice par les contemporains. Cependant,
ainsi que le dit M. Desjardins : « il nous semble, que si la
  « baie est en elle-même un peu étroite, les colonnes et le
 « couronnement qui l'encadrent lui donnent une impor-
 « tance bien suffisante et parfaitement en proportion avec
 « le monument. »
  Les archéologues lyonnais ne sauraient trop remercier
M. Desjardins de tous les documents recueillis dans son
Histoire de l:'Hôlel-de-Ville, et je leur recommande cette
seconde édition, ornée de gravures et sortent de l'impri-
merie Louis Perrin, aujourd'hui Alfred-Louis Perrin et
Mari net, 1874.

                                Paul   SAINT-OLIVK.