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452                 ÉTUDE SUR LA DÉDICACE

lue, parce qu'elle renverse toutes les interprétations formu-
 lées jusqu'à lui. Nous ne pouvons être de son avis, car
 elle confirme de tous points l'explication que nous avons
 donnée.
    Nous avons cité une remarque fort judicieuse et fort
exacte faite par M. de Boissieu et consignée dans son
excellent et savant ouvrage sur les inscriptions antiques
de Lyon. C'est que la saillie de la représentation de Yascia
sur nos tombeaux du musée n'est due qu'au creusement
de la pierre tout àl'entour.
    Or, si le monument avait été, dès son origine, destiné à
recevoir cette figure et à être dédié SVB ASCIA., le relief
de ce signe aurait été ménagé en ébauchant le couronne-
ment ou la base du cippe. Cette figure y est évidemment
mise après coup, parce qu'elle est la conséquence de la
dédicace qu'elle représente. Il faut encore le répéter, si
le bloc encore informe avait été désigné pour un tombeau
dédié SVB ASCIA, le relief de la figure de cet emblème
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 aurait été réservé dès le premier travail de dégrossisse-
ment.
    Mais, il reste une autre question à examiner. Si la dé-
dicace avait lieu dès les premiers coups à'ascia sur le bloc,
 comme le pensent Reinesius et ceux qui ont adopté son
opinion , il eût fallu que la cérémonie fût célébrée dans
l'atelier du lapicide, et, par là, eût perdu une grande partie
de sa solennité. En le travaillant sur place, les assistants
n'auraient eu sous les yeux qu'un bloc informe, une masse
à peine dégrossie et sans caractère ; d'ailleurs la saillie
de l'ascia aurait été, à coup sûr, toujours réservée.
   Il y a donc lieu de croire que le monument, choisi neuf
et taillé dans l'atelier du lapicide, était placé sur le lieu de
la sépulture, et que le dedicator, en présence de la famille
et des amis, accomplissait la cérémonie, faisant le simula-