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ÉTUDE SUR LE PATOIS LYONNAIS. 343 Stringer del pardo e aprirlel fianco o'ipetto-, Di sclva in selva dcl crudel s'mvola, E si paura treme e di sospetto, Ad ogni sterpo che passando tocca Essor si crede all'impia fera in bocca (1), Com'a vet inabichi o la joïna gszella, Qu'où travers le-z-armirc (2), a vu, à dons pôs d'ella, Lo loup, que de sa môre a marpailli los flancs, Et fa chira-lippia de sos mimbros (3) singliants ; Epouvanta, le couit... din sa frayou uiortala, Le va, le va, lu va ! la pou gli baille d'ala ; Le follie que lo vint fViette.la moïniiri souchi, Tôt gli simble lo loup ; de la bèti farouchi Partot le vet la gueul'insiglienlô, vai-z-ella, Chc, beïanta, s'intrure et fa craqua sos ous. Son sang glaei se fige à la poura gazella; La mort est din son cœur : Tôt est crainli ous pourous. Puis vient la ritournelle en sourdine, que le poète gouail- leur place dans la. bouche du sarraziu Sacripari, venu, comme un autre Sarpédon, de l'extrême Orient, attiré par les charmes de cette nouvelle Hélène : (1) Telle nu bord du chemin une biche craintive, S'arrête, hésite et tremble avant de le passer ; Elle voudrait cacher sa course fugitive, Redoutant le chasseur qui la pourrait blesser; Dans ses grands yeux scintille