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108               NOTICE DE LA FONDATION

roses terminales soient d'une simplicité absolue, sans
aucun de ces compartiments habituels de pierre découpée
en formes d'ogives trilobées, ou de trèfles, ou de quatre
feuilles, qui garniraient le-vide du cercle ajouré; vide
dont les verres de couleur ne peuvent masquer le mau-
vais effet.
   L'intention première des fondateurs de ne voûter que
la partie du chœur pour éviter une dépense considérable
fut énergiquement combattue par l'architecte, dont on ne
saurait trop, aujourd'hui, louer l'heureuse ténacité. —
C'était bien là, en effet, une des parties essentielles à
réaliser, sauf à faire porter ailleurs les économies néces-
saires.
   L'édifice entier est protégé par un système simple et
solide de voûtes d'arêtes, dont les nerfs sont en pierre.
— Les arcs doubleaux sont composés d'un seul rang de
claveaux carrés, refouillés aux arêtes par un boudin ins-
crit dans l'épannelage. — Notons en passant que c'est
ce genre de moulure, d'ailleurs assez habituel, qui a été
adopté pour toutes les parties de notre église méri-
tant un peu d'ornementation, telles que les archivoltes
des nefs, celles des portes, des fenêtres absidales et leurs
pied-droits. Ces boudins sont généralement trop grêles,
trop timides ; une augmentation de volume eût rendu les
gorges qui les enserrent plus vastes et plus obscures. —
   Les retombées des arcs de la nef se reucontrent sans
se pénétrer sur les tailloirs octogones des chapiteaux de
colonnes cylindriques engagées, montant de fond et très-
élégantes. — Les piliers se composent d'un fût rectan-
gulaire cantonné de cette haute colonne et de trois autres
également engagées, qui supporte les deux archivol-
tes et les arcs doubleaux des collatéraux. —Si j'étais
plus compétent, j'oserais signaler comme une petite faute