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ISTIJDE SUR LE PATOIS LYONNAIS. 59 Fres ventoulet, largo e Gregâli, Quedibos boulegas loupâli, Sus lou jouine paréu que voste gai murmur Un moumenet mole e se taise ! Fôlis aurelo alenas d'aise! Donnas lou tems que Von pantaise. Lou téms qu'a taut lou mens pentaison lou bonur !,.. Frais zéphyr (vent), largue et (vent) grec, qui des bois remuez le dais, sur le jeune couple, que votre gai mur- mure un petit moment mollisse et se taise ! Folles brises, respirez doucement ! Donnez le temps que l'on rêve, le temps qu'à tout le moins ils rêvent le bonheur! Toi qui gazouilles dans ton lit, va lentement, va lente- tement, petit ruiseau! parmi tes galets sonores ne fais pas tant de bruit; pas tant de bruit, car leurs deux âmes sont dans le même rayon de feu, parties comme une ruche qui essaime Mais do, au bout d'uao passade, Se dcverodc la bressadi»... Mens palinelks soun li flour dou coudouoié. Piei sus !arib\- sV??et,èron, Uu contre l'autre FC boutéron, Un moumenet se regardéron, E'm'acô parlè'nsin lou drôle di partie : Vousfeiasren facho m au, Mireio? 0 la vergougno de la Icïo, Aubre dou diable, aubres qu'un divendre an planta, Que la marrano t'agarrigue. E que toun mèstre s'abourigué ! . . . Mai èlo, em' un treuioulun que noun poù arresla. Vous êtes vous point fait mal, Mireille ?.... 0 honte de l'allée, arbre du diable, arbre funeste qu'on a planté un vendredi, que le marasme s'empare de toi ! que