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FLEURY RICHARD. Le mois passé, nous annoncions à nos concitoyens le don pré- cieux que M. Fleury Richard avait fait à sa ville natale de sa ri- che collection de gravures. Nous ne pensions pas, hélas ! que cet hommage deviendrait si vite un legs, et qu'un autre que lui aurait à accomplir sa volonté. Fleury Richard est venu trop tôt ajouter une date, date funèbre, à l'intéressante autobiographie que nous lui devons (1). Le 14 mars 1852, dans sa belle rési- dence d'Ecully, au lieu dit des Bruyères, il s'est endormi calme et résigné, entre une épouse adorée et un fils chéri, dans le sein du Seigneur. Sa mort a été digne de sa vie. Le surlende- main, des amis, des artistes nombreux accompagnaient sa dé- pouille mortelle, et des discours étaient prononcés sur cette tombe par M. Saint-Jean, M. Fraisse, le bibliothécaire du'Palais (i) Voir la 16e livraison de la Revue (nouvelle série) tom. II), p. 244.