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224               BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
écrits avec la langue , s'ils n'aimaient mieux être plongés dans
la Saône. Dion Cassius dit positivement qu'il n'y avait de con-
damnés aux férules et au bain, froid « que ces bavards sans
capacité et sans mérite , que ni leur propre insuffisance, ni le
respect dû à une assemblée, ne peut empocher de se produire. »
Eos qui maxime displieuissent, etc.; Quant à ceux qui se pré-
sentaient honorablement et subissaient de même l'échec inévi-
table , ils devaient fournir les prix et faire l'éloge de leurs heu-
reux rivaux.
    Parmi les monuments qui rappellent les jeux publics, nous
signalerons un vase antique dont les médaillons, ornés de bas-
reliefs, font le sujet d'une excellente dissertation sur des jeux
 célébrés en l'honneur d'Antonin et de Faustine. Une concession
 de cinq cents places, in circo , atteste l'existence d'un cirque
 élevé probablement près du temple d'Auguste. Des fragments
 indiquant des places destinées aux délégués des nations de la
 Gaule, sont tout ce qui nous reste de la naumachie découverte.
 par Artaud au Jardin des Plantes.
    La catégorie des affranchis des empereurs ou des colonies
 nous présente une inscription du plus haut intérêt en ce qu'elle
 nous montre un affranchissement fait au nom de la colonie
 lyonnaise. Ce chapitre, ainsi que le suivant consacré aux mo-
 numents qui rappellent des événements tragiques, clôt la série
 des inscriptions historiques, administratives, militaires et com-
 merciales. Le chapitre suivant se compose de celles qui présen-
 tent des formules remarquables ou singulières ; qui traduisent
 •une profonde douleur, une excessive tendresse , quelquefois
 une plainte amère , un orgueil'stoïque, ou qui semblent vous
 jeter, de l'autre bord de la tombe, une énigme sententieuse ou
  une sanglante ironie. Dans le dernier chapitre , sont réunies
 toutes les inscriptions vulgaires , vulgaires en ce sens qu'elles
  sont l'histoire de tout le monde. L'auteur ne leur a pas donné
  une autre importance que celle qu'elles tirent de leur nature
  propre, c'est-à-dire l'importance épigraphique. Elles sont muet-
  tes, sans doute, pour l'histoire civile et religieuse , pour l'his-
  toire commerciale et industrielle, mais elles se rattachent Ã