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180 HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON. néanmoins, s'il en était à qui il ne convint pas, ils pourraient s'adresser éga- lement à MM. Ballanche père et fils, aux Halles de la Grenette, qui leur rembourseraient le montant de ce qui leur serait dû. » Le Journal de Lyon, ne représentant aucun parti et ne répon- dant à aucun besoin, devait succomber dans une lutte où le Petit Tachygraphe avait pour lui le bon marché des abonne- nements et le Bulletin l'habileté et le talent de sa rédaction. JOURNAL DE LYON, ci-devant TACHYGRAPHE, par Roger. Lyon, Roger, 1804-1809, in-8. Voir le Petit Tachygraphe, par Roger. An V, in-8. JOURNAL DE LYON ET DU DÉPARTEMENT DU RHONE, par J. Roger. Lyon, Roger, 1810, 1813, in-4, 24 francs. l er «uméro, 2 janvier 1810, dernier numéro, 31 décembre 1813. Ce journal paraissait trois fois par semaine : les mardi, jeudi et samedi. L'ordre de ses numéros, son format et surtout la ma- nière dont il est rédigé indiquent, malgré la ressemblance du ti- tre, qu'il n'est pas la suite ou la continuation du Journal de Lyon, ci-devant Tachygraphe publié aussi par Roger et dont le dernier numéro a paru le 30 novembre 1809. Le Tachygraphe donnait des nouvelles brèves, concises et qu'il n'accompagnait d'aucunes réflexions. Il n'était qu'un écho des journaux de Paris, et sa timidité vis-à -vis du Gouvernement lui avait permis de fournir, sans être contrarié, une assez longue carrière. Le Jour- nal de Lyon et du département du Rhône, sans être plus hardi, est plus varié; ses allures sont plus vives, plus libres. Il est sur- tout plus intéressant, et l'on devine à côté des presses de Roger une pensée qui manquait à la feuille dont il a pris la place. M. Piestre dirigeait cette publication (1) avec la collaboration in- telligente de M. Dumas et de quelques amis ; cependant, la litté- rature et les sciences, les comptes-rendus d'ouvrages nouveaux (t) Voir le numéro du jeudi 16 décembre I 8 I 3 .