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102            HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON.
   Nous ne connaissons de ce journal que le numéro 86, 9 ther-
midor an XI (28 juillet 1803), deuxième année, et le suivant, 87,
16 thermidor (4 août). La périodicité de cette feuille était donc
hebdomadaire. Cette indication fait remonter son premier numéro
jusqu'au mois de décembre 1801 (frimaire an X). Nous ne savons
pas à quelle époque le dernier a paru.
   Les huit premières pages de cette publication étaient consa-
crées aux nouvelles sans réflexions, les huit dernières aux an-
nonces et avis divers, du bureau d'indication, situé rue de
l'Arbre-Sec, 86, au premier.


   BULLETIN DE LYON (publiépar Ballanche). Lyon, Ballanche
père et fils, 1802-1809, in-4.
   1er numéro, 3 vendémiaire an XI (25 septembre 1802), dernier
numéro, 30 décembre 1809.
   Le succès du Journal de Lyon et du Midi ayant encouragé
ses rédacteurs, il fut convenu qu'un nouveau journal serait créé
avec les mêmes éléments. Le projet réussit et le Bulletin fut
publié. 11 paraissait trois fois par décade ; il servait de supplé-
ment aux Petites Affiches, dont la publication, commencée en
1748, a continué sous différents noms jusqu'à nos jours.
   Un journal qui rend compte régulièrement des événements
qui se sont passés^de 1802 à 1809, semble offrir un vif intérêt.
Nos grandes guerres, la transformation de l'esprit public, l'asser-
vissement^des idées républicaines, l'agrandissement du pouvoir,
l'élévation rapide de cet homme qui, de simple officier, est devenu
 empereur, ces ordonnances datées de tous les points de l'Europe,
 ces merveilles d'un règne qui eut peu d'égal, tout ce qui se pré-
 sente à l'esprit, au souvenir de l'époque la plus brillante de notre
 histoire vous préparent à une solennelle émotion. Vous ouvrez
 le livre et vous tombez dans le plus profond désenchantement;
 les journaux de ce temps s'occupaient peu de politique, parfois
 ils disaient en peu de mots le gain de la dernière bataille, mais
 ils ne discutaient pas, ils n'agitaient pas, ils n'introduisaient pas
 le premier venu dans les conseils des souverains, ils ne guidaient