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ftoyaftt tu êrèff. 1852. LATTIQUE. KÉPHISSM, MARATHOK, LE PENTBÉLIQUE. Le caractère dominant de la nature, en Grèce, est d'une har- monie simple et savante, puissante et douce à la fois, qui ne saisit point, de vive force, au premier abord, et ne se révèle qu'à ceux qui la recherchent et l'étudient. Il faut y pénétrer comme' dans un temple, l'esprit attentif et l'âme recueillie. On dirait que le Créateur amis là dans son œuvre un soin tout particulier, afin que l'homme eût dans ces lieux sublimes une habitation digne des hautes destinées qu'il y devait remplir. Je ne veux point dire, cependant, que la Grèce soit aujourd'hui ce qu'elle était autrefois ; le sol lui-même a suivi, dans leur chute, les splendeurs qui le couvraient. Mais, au sein de ces montagnes veuves de leurs forêts, sur le bord de ces rives altérées d'ondes, on ressent ces mélancoliques enchantements qui vous émeuvent, lorsqu'on s'égare à travers les péristyles ruinés des grands temples qui ne sont plus. L'Attique surtout jouit de ce caractère de beauté sublime et voilée. En abordant sur ses plages basses et stériles, on éprouve d'abord un sentiment de tristesse et de découragement; tout autour de vous semble aride, sec et brûlant, et l'on se croit