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HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON. 173
ce que les feuilles de France et de l'Étranger contenaient de plus
intéressant. Un style clair et rapide nous rappelle la manière de
cet écrivain. 11 n'avait besoin que de quelques aides subalternes
pour faire face à son travail.
Pelzin, comme tout le monde en France, s'était rallié à la po-
litique du premier consul. Il appuyait le gouvernement et trai-
tait les Anglais en ennemis. Nous regardons les occupations
de son imprimerie comme la seule cause du peu de durée de
son journal.
Nous n'avons pas vu les derniers numéros de cette feuille.
Nous avons indiqué les premiers jours de décembre comme le
terme de cette publication. Le Journal de Lyon de Barret an-
nonce, en effet, dans son prospectus du 8 décembre 1803, qu'il
doit son existence à une combinaison qui réunit deux feuilles
de notre ville, les Nouvelles de Paris et de Lyon et le Journal de
Lyon ou Esprit des journaux français, dont il prend la place
et dont il servira les abonnés.
JOURNAL DE LYON, NOUVELLES DE LA FRANCE ET
DE L'ÉTRANGER, Annonces et avis divers, publié par Barret.
Lyon, Barret, 1803-1804, in-4, 27 francs.
1« numéro jg frimaire an XII (8 décembre 1803) ; 26e et der-
nier, 14 pluviôse an XII (4 février 1804).
Un avis au public indique la marche du journal et les motifs
de son existence:
« Le désir de procurer aux habitants de cette ville et des lieux circonvoi-
sins un journal intéressant et peu coûteux, dit M. Barret dans son premier
numéro, nous a déterminés à réunir deux entreprises de ce genre, formées,
l'une depuis environ une année, l'autre depuis trois mois. Nous publierons Ã
ce sujet, dans quelques jours, un prospectus détaillé, dans lequel nous ferons
connaître tous les avantages du nouvel établissement et de la réunion des
moyens employés jusqu'à présent pour les deux entreprises dont il est ques-
tion, c'est-à -dire pour le journal intitulé Nouvelles de Pans et de Lyon et pour
celui intitulé Journal de Lyon ou Esprit des journaux françois.
« Le nouveau journal paraîtra les mardi, jeudi et samedi de chaque se-
maine... On s'abonne au bureau du journal, place des Terreaux, maison
Saint-Pierre.