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TOURNUS. 17
de-Vilie surmonté d'un petit campanile, et d'une élégante struc-
ture. Plusieurs maisons particulières invoquent aussi l'attention
de l'observateur. Je signalerai la maison Marjory, flanquée
•d'une charmante tour circulaire, et dominant un très-beau clos,
au nord de Saint-Philibert, la maison servant à la manufacture
de couvertures de M. Accary, qui fut jadis le palais de l'abbé
de Saint Philibert, et qui se distingue par les fresques qui la
couvrent, la maison qui la touche et qui, par ses arcades su-
perposées, produit du pont un assez grand effet. Dans cette der-
nière, habite le Mécène de Tournus, numismate, antiquaire,
homme dévoué à la science, aux beaux-arts, à la musique sur-
tout, M. Michel Passaut.
Les immenses bâtiments de la fabrique de sucre de bettera-
ves , au midi de la ville , méritent bien aussi qu'on les visite,
ainsi que la prospère industrie qui les anime.
Le badigeon italien se fait remarquer à Tournus- sur plusieurs
maisons du quai et sur une charmante villa inscrite dans un
clos sur le coteau au nord-ouest de la ville. Quelques demeu-
res historiques curieuses demandent aussi, dans l'intérieur de
la cité, les regards du pèlerin intelligent.
Tournus formera, sur le chemin de fer de Paris à Lyon, la
46e station depuis Paris et la 3 e depuis Châlon. C'est aujour-
d'hui, sur la voie fluviale, la 2e escale depuis Châlon, et la 15e
en remontant de Lyon. Elle va se trouver pressée entre la li-
gne télégraphique aérienne et la ligne du télégraphe électrique.
JOSEPH BARD.
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