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blée ; car si ce qu'on nous rapporte est exact, M. le Maire songerait à ajouter
à la classe de M. Tibert un cours de lithographie.
   Nous espérons pouvoir donner bientôt la confirmation de ce qui n'est encore
qu'un bruit répandu dans notre école.                         (te Rhône).


     La fabrique de St-Nizier vient de faire un appel au Conseil municipal
pour contribuer aux frais que nécessitera la complète restauration, de son
église.
   Le plan arrêté pour cette restauration, et qui doit être maintenant sous les
yeux du Conseil des bâtiments civils , consiste à reproduire exactement dans
l'aile droite le porche gothique, le clocher et la flèche qui existent à l'aile
gauche, en conservant au centre le superbe portique exécuté par Philibert de
l'Orme.
  Les travaux projetés par la fabrique ne peuvent qu'être accueillis avec un
vif intérêt, soit par les fidèles, soit par les amis de l'art.



    On a découvert, dans le courant du mois de janvier dernier, une su-
 perbe carrière de porphyre vert de la plus belle qualité, et dont un pro-
 fesseur de l'École des Mines de Saint-Étienne vient de faire l'analyse. Cette
 carrière est située dans les environs de Pelussin, au pied du mont Pilât, et à
 une distance moindre de cinq kilomètres du Rhône. Cette découverte est im-
portante, et dans notre beau pays de France voici une trouvaille du plus haut
intérêt. On a toujours ignoré d'où les anciens tiraient le porphyre vert et
le porphyre rouge. Serait-ce de chez nous, par hasard? Le porphyre vert que
l'on vient de trouver est beaucoup plus beau, plus veiné que celui des anciens.
A l'aide d'un petit chemin de fer construit ad hoc, on pourrait amener le por-
phyre jusqu'au Rhône, et arrivé là, le faire voyager aisément.




   Notre musée vient de s'enrichir de deux monuments antiques qui ont
été offerts à M. le maire, l'un par M. Paturle, frère du député de ce nom, et
l'autre par M. Vetter, négociant à Lyon et propriétaire à Fontaines.
    Le premier est un fragment de statue en marbre blanc d'un beau travail ; il
comprend une partie du torse et les deux cuisses d'un jeune homme.
   Ce débris a été trouvé dans le jardin de M. Paturje, commune de St-Just,
non loin des ruines de l'ancien théâtre romain, au-dessus du chemin qui conduit'
de la place des Minimes à celle de l'Antiquaille.