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252 prend le dictionnaire de l'Académie « est la périphrase commune. » Nous crai- gnons fort que cette circonlocution TRANSFORMÉ EN UN MONUMENT CONSACRÉ, ne suscite dans la section des inscriptions et belles-lettres de l'Académie de Lyon, une horripilation générale. Transformé est pourtant le mot vrai. » De tout ceci, il résulte à peu près que l'inscription est à refaire. TÃ.AN DE LYON SOUS FRANÇOIS I e ' " . Un vieux plan représentant la ville de Lyon du temps de François I''T et de Henri I I , découvert au fond d'une armoire des archives de la ville, vient d'être restauré avec une grande habileté p a r M . Dignoscio, d'après les ordres de M. le maire. Ce plan, d'un grand prix pour l'histoire, paraît être le modèle qui a servi au père Ménestrier pour celui qu'il a mis à la tète de son histoire consulaire de Lyon. Sa grandeur, qui est d'un mèlre soixante-dix-huit centimè- tres de hauteur et de deux mètres vingt-deux centimètres de largeur, a permis de reproduire le relief de tontes les maisons, des édifices publics, des fortifica- tions de la ville et d'une foule de détails d'un haut intérêt. LE TOMBEAU DE GERSON R E T R O U V É . Le tombeau de Jean Gerson vient d'être retrouvé. On sait que Jean Gerson était chancelier à l'université de Paris, lorsqu'après l'assassinat de Louis d'Orléans, frère de Charles V I , un docteur osa faire l'apo- logie de ce meurtre ; Gerson le fit censurer, et pour échapper aux ennemis que lui fit cet acte de courage, il l'ut obligé de quitter la France. Quand l'amour de la patrie le ramena, il vint à Lyon et s'établit dans le cloître de l'église collégiale de St-Paul, consacrant une partie de son temps à l'instruction des enfants pauvres ; c'est dans cet humble asile qu'il mourut en- touré de la vénération que méritaient son savoir et ses vertus. Il fut enseveli dans l'église St-Laurent qui communiquait à l'église St-Paul, et qui était des- servie par le même clergé. Son tombeau, où on lisait ces mots : Siirsum corda: pÅ“nitemini et crédite Evangelio, était placé à droite de la chaire ; sur une plaque de cuivre attachée au mur étaient ses armes et cette épilaphe : MAGNUM PARVA TENET viRTCTrcus URNA JOANNEM, PR^CELSUM MERITTS, GERSON COGNOMÃNE DICTLM, PARISIIS S A C R ^ DOCTOR T H E O L O G I E ; C L A R I U T ECCLESI/E Q U I CANCELUARIUS ANNO M l L I . E N O DOMJNI CENTUM QUATER ATQUE V1CENO MONO. LTJCE PETIT SUPEROS J e u n DUOIIENO.