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prend le dictionnaire de l'Académie « est la périphrase commune. » Nous crai-
gnons fort que cette circonlocution TRANSFORMÉ EN UN MONUMENT CONSACRÉ,
ne suscite dans la section des inscriptions et belles-lettres de l'Académie de
Lyon, une horripilation générale. Transformé est pourtant le mot vrai. »
   De tout ceci, il résulte à peu près que l'inscription est à refaire.


                         TÃ.AN DE LYON SOUS FRANÇOIS I e ' " .



   Un vieux plan représentant la ville de Lyon du temps de François I''T et de
Henri I I , découvert au fond d'une armoire des archives de la ville, vient d'être
restauré avec une grande habileté p a r M . Dignoscio, d'après les ordres de
M. le maire. Ce plan, d'un grand prix pour l'histoire, paraît être le modèle
qui a servi au père Ménestrier pour celui qu'il a mis à la tète de son histoire
consulaire de Lyon. Sa grandeur, qui est d'un mèlre soixante-dix-huit centimè-
tres de hauteur et de deux mètres vingt-deux centimètres de largeur, a permis
de reproduire le relief de tontes les maisons, des édifices publics, des fortifica-
tions de la ville et d'une foule de détails d'un haut intérêt.


                        LE   TOMBEAU DE GERSON R E T R O U V É .


   Le tombeau de Jean Gerson vient d'être retrouvé.
  On sait que Jean Gerson était chancelier à l'université de Paris, lorsqu'après
l'assassinat de Louis d'Orléans, frère de Charles V I , un docteur osa faire l'apo-
logie de ce meurtre ; Gerson le fit censurer, et pour échapper aux ennemis que
lui fit cet acte de courage, il l'ut obligé de quitter la France.
  Quand l'amour de la patrie le ramena, il vint à Lyon et s'établit dans le
cloître de l'église collégiale de St-Paul, consacrant une partie de son temps à
l'instruction des enfants pauvres ; c'est dans cet humble asile qu'il mourut en-
touré de la vénération que méritaient son savoir et ses vertus. Il fut enseveli
dans l'église St-Laurent qui communiquait à l'église St-Paul, et qui était des-
servie par le même clergé. Son tombeau, où on lisait ces mots : Siirsum      corda:
pœnitemini et crédite Evangelio, était placé à droite de la chaire ; sur une plaque
de cuivre attachée au mur étaient ses armes et cette épilaphe :

             MAGNUM     PARVA TENET viRTCTrcus URNA JOANNEM,

             PR^CELSUM       MERITTS,    GERSON COGNOMÃNE        DICTLM,

             PARISIIS   S A C R ^ DOCTOR T H E O L O G I E ;

             C L A R I U T ECCLESI/E Q U I CANCELUARIUS ANNO

             M l L I . E N O DOMJNI CENTUM QUATER ATQUE V1CENO

             MONO. LTJCE PETIT SUPEROS J e u n            DUOIIENO.