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une comparaison, nous dirions que les vers de Psyché ont dans
leur mouvement quelque chose de l'allure de ces beaux cour-
siers des bas-reliefs du Parthénon qui, même dans leur galop
élancé, paraissent conserver je ne sais quelle mesure grave et
harmonieuse, tandisque assis sur eux les cavaliers, tenant le
mords, gardent dans leur attitude, une majesté idéale ; ainsi
semblent marcher les vers du poème portant l'idée toujours
calme et haute.
   Voici que nous avons achevé la tâche que nous nous étions
imposée. Nous aurions pu çà et là souligner quelques mots, ef
faire acte de critique. Nous avons préféré nous attacher à in-
terpréter l'œuvre, à la faire comprendre, à mettre en relief les
nombreuses beautés qu'elle renferme. Leshommes compétents,
les cœurs vraiment sympathiques à la poésie ne nous démen-
tiront pas, quand nous dirons que cette œuvre a été écrite en,
face d'Homère et de Platon, et que, pour récompenser le poète
du double culte qu'il leur a voué, le philosophe lui envoyait
un rayon de sa sagesse en même temps que le vieillard aveu-
gle lui permettait de toucher à une corde de sa lyre.

                                            Bl. STRDSIE.




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