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134 une comparaison, nous dirions que les vers de Psyché ont dans leur mouvement quelque chose de l'allure de ces beaux cour- siers des bas-reliefs du Parthénon qui, même dans leur galop élancé, paraissent conserver je ne sais quelle mesure grave et harmonieuse, tandisque assis sur eux les cavaliers, tenant le mords, gardent dans leur attitude, une majesté idéale ; ainsi semblent marcher les vers du poème portant l'idée toujours calme et haute. Voici que nous avons achevé la tâche que nous nous étions imposée. Nous aurions pu çà et là souligner quelques mots, ef faire acte de critique. Nous avons préféré nous attacher à in- terpréter l'œuvre, à la faire comprendre, à mettre en relief les nombreuses beautés qu'elle renferme. Leshommes compétents, les cœurs vraiment sympathiques à la poésie ne nous démen- tiront pas, quand nous dirons que cette œuvre a été écrite en, face d'Homère et de Platon, et que, pour récompenser le poète du double culte qu'il leur a voué, le philosophe lui envoyait un rayon de sa sagesse en même temps que le vieillard aveu- gle lui permettait de toucher à une corde de sa lyre. Bl. STRDSIE. <&M$Mgêfà b&)