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ftoijagc*. LA SICILE. Au moment d'achever ce pèlerinage de Sicile, qui peut sembler méritoire, si l'on considère l'insuffisance des routes et la pauvreté des gîtes, je vous dois compte de mes observations. Cependant je n'entreprendrai pas de longs et inutiles récits. La Sicile n'est plus de ces contrées obscures dont les richesses ignorées attendent la lumière. Si l'âpreté des lieux les défend encore contre l'oiseuse curiosité des touristes, elle n'a point découragé les investigations sérieuses. Depuis les voyages de Biscari, de Forbin, d'Osterwald, de Munter, jusqu'à ceux de MM. Ferrara et de Marcellus, il n'est pas un monument qui n'ait été reconnu; pas une pierre qui n'ait reçu un nom. Chaque année quelques représentants de l'Europe sa- vante viennent visiter cette terre historique, et ce n'est pas sans