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47ff ïa culture desquelles il trouva des avantages même pécu- niaires. Ainsi préparé, encouragé par notre célèbre Marc- Antoine Petit, qu'une opération importante avait appelé à Milan, il se fît inscrire à l'Université de Pavie, et au mois de décembre 1810, après y avoir subi de brillants examens, il reçut le diplôme de docteur en médecine, A pieni voti e con laude. De 1810 à 1816, il fréquenta les hôpitaux de Milan avec une assiduité qui devint courageuse, lorsque le typhus y fît des ravages effrayauts en 1813. Ce fut à cette occasion qu'il reçut la décoration de la Couronne de Fer. En 1812, il avait publié ses observations sur la doctrine du contre-stimulus du docteur Rasori, célèbre alors dans le monde médical : cet ouvrage eut deux éditions. Les succès de clientelle répondirent aux succès de publi- cité et, sans doute, le D r Ozanam serait demeuré au rang des médecins les plus distingués de la capitale du royaume Lombard-Vénitien, si l'émigration de la plupart des Fran- çais fixés en Italie et le désir de revoir son pays sous des auspices meilleurs ne l'avaient ramené à Lyon vers la fin de l'année 1816. Cependant de nombreuses relations avec le savant comte Moscati, Locateli, Scarpa, lui restèrent comme souvenir de cette époque mémorable de sa vie. D'un autre côté, le D r Ozanam s'était déjà fait connaî- tre en France par des travaux qui devaient lui préparer un honorable accueil: en 1811, la Société de Médecine de Lyon lui avait décerné une médaille d'or pour un mémoire sur l'influence des maladies organiques des viscères du bas-ventre sur ceux de la tête et de la poitrine, et, en 1812,