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410 choeur qui r é g n e n t sur deux é t a g e s , sont garnies de ver- rières peintes5 les u n e s , celles du rez-de-chaussée, à m é - daillons en mosaïque, les autres à p e r s o n n a g e s , celles du dessus. La r e n t a b l e vie de cette église, Monsieur le ministre , c'est le culte. — Nulle p a r t les cérémonies catholiques ne se développent si l a r g e s , si n o b l e s , si a n t i q u e s ; nulle p a r t i e clergé n J est si recueilli, si convaincu et si digne. Là est toute l'église de Lyon si g r a v e , si austère, si sainte, qui marche si auguste de passé et si r a y o n n a n t e d'avenir , même dans ces temps où u n chef véritable lui m a n q u e . — Car on peut dire du siège primatial des G a u l e s , que d e - puis les événements politiques qui ont fait p r e n d r e au car- dinal Fesch la route de Rome , il n J est ni occupé ni v a - cant. A toute cette église si u n i e , si f e r m e , il faudrait une pensée culminante , suprême , puissant intermédiaire e n t r e le souverain pontife et elle.—Songeons à ce que serait, à L y o n , l'influence d ' u n cardinal primat> riche jusqu'à l'o- pulence , g é n é r e u x , dévoué à toutes les prospérités d e sa cité, archiépiscopale, disposé à faire de son p a l a i s , de son église m é t r o p o l i t a i n e , d e véritables musées peuplés de tout ce que les arts .d'Italie et; de Belgique o n t produit de plus curieux çt de plus n o b l e , , , , , M g r . l'archevêque d ' A m a s i é , administrateur apostoli- que de l'église de L y o n , d o n t toutes les vertus n e sau- raient suppléer à l'absence du dignitaire réel de cette église, n'a pas laissé affaiblir les splendeurs sévères du c u l t e , dans sa basilique et dans toutes celles qui d é p e n d e n t de son siège. Ce qui a maintenu si vive et si populaire la la piété l y o n n a i s e , j e ne le mets pas en d o u t e , c'est la simplicité auguste et l'éclat grave du culte en cette cité. — O n devrait imiter p a r t o u t ces e x e m p l e s , car le spiri-