Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                             425
 de peinture, de sculpture, d'ornement, de dessin, de
mise-en-carte, d'architecture, etc., à l'Académie royale des
sciences^ belles-lettres et a r t s ( i ) , à la Société littéraire,
à la Société de Médecine , à la Société d'Agriculture, à la
 Chambre de Commerce, au Musée des tableaux, aux Ca-
binet et Galerie d'Histoire Naturelle, au Musée archéolo-
gique, au Salon des Plâtres d'après l'antique, à la Biblio-
thèque des Arts fondées par M. Prunelle, ex-maire de
Lyon, pour les artistes. — Plusieurs cours scientifiques
sont professés encore dans les deux amphithéâtres du
monument. On remarque avec intérêt dans ce noble éta-
blissement, le cabinet formé par feu M. Artaud, ancien
directeur du Conservatoire des arts et du Musée de Lyon,
lequel cabinet a été acheté par la ville. Indépendamment
de ces destinations toutes artistes, le Louvre lyonnais en a
une autre; il sert de Bourse pour les négociants, La salle
où ils s'assemblent était précisément la grande salle capi-
tulaire des religieuses de Saint-Pierre. — Le commerce et
les arts devaient, dans une ville telle que Lyon, frater-
niser dans l'enceinte placée sous la consécration des sou-
venirs religieux. Cette alliance touchante explique l'ins-
cription mise à la frise de la porte d'entrée :

                  PALAIS. DV. COMMERCE
                          ET. DES. ARTS

   Les négociants de la ville de Lyon, Monsieur le Mi-
nistre , avaient adopté pour devise, dit M. le comte de
Fortis (Voyage pittoresque et historique à Lyon) l'an-

   (1) L'Académie ne fui installée dans ce palais qu'en 1824. Son local e9t
fort beau, et elle possède une bibliothèque nombreuse. — M. le baron Ram-
baut était maire de Ljon , lors de celte installation.