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la Société de Médecine pratique de Montpellier lui décerna
un prix semblable pour on toémoire sur les maladies or-
ganiques qui influent spécialement sur les organes de la
poitrine.
   Pénétré de ce passage des œuvres de Sydenham: «Les
 maladies épidémiqnes sont du nombre de celles qui atta-
quent le plus fréquemment les mortels, et qui sont le
.plus funestes aux jeunes gens et à l'âge viril. Elles affectent,
presque chaque année, une nature et un caractère différent ;
et comme elles dépendent de causes manifestes et mécani-
eo-physiques, et principalement de la constitution atmos-
phérique, des aliments et de la manière de vivre de chaque
pays, il serait bien à désirer que les médecins apportassent
tous leurs soins et toute leur attention à rechercher ces
causes et à observer ces maladies, afin de pouvoir les préve-
nir, les connaître et les traiter d'une manière rationnelle,»»
pénétré, dis-je, de ces paroles de l'Hippocrate anglais, le
Dr. Ozanam se livra sans relâche à la recherche des ma-
ladies épidémiques et contagieuses; il compulsa les auteurs
qui s'étaient occupés de cette matière et il le fit avec
d'autant plus de bonheur qu'il possédait la connaissance
de presque toutes les langues ; il examina les théories
anciennes et modernes, il les compara entr'elles, retint ce
qui lui parut utile à la science et à l'humanité et, en 1817,
il publia son traité intitulé : Histoire médicale générale
et particulière des maladies épidémiques,           contagieuses
et épizootiques (1). On comprend l'importance d'un pareil

   (1) En 1855, le docteur Ozanam a publié une seconde édition de ses épidé-
mies dans laquelle il a fait des additions considérables et importantes, telle»
que la monographie complète du choléra indien, des détails curieux sur la
peste noire du XIVe siècle, l'histoire de la variole et de la syphilis, de la do-
Ihinentérie, de l'acrodynie, de la diphtérite, de la stomatite, etc.; enfin il