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SOCIÉTÉ CES AMIS DES ARTS DE LYON. DEUXIEME EXPOSITION. L'Exposition vaut-elle mieux ou moins que celle de l'année dernière ? C'est la question qui occupe la verve et l'esprit de subtilité de ceux qui à Lyon s'occupent d'art à tort ou à raison. Je me garderai bien de trancher le nœud et d'en- nuyer le lecteur de toutes les raisons qu'il me serait loisible de faire défiler devant lui. Ce n'est point une œuvre d'esprit et de rhétorique que j'ai la prétention de faire ; le pédantisme de jugeur est pour moi chose assommante. Comparer peut avoir quelquefois son utilité ; mais c'est un travail d'anato- mie et de scapel trop positif pour mes goûts ; je ne saurais rendre compte que de ce que je sens. A d'autres plus savants j'abandonne l'honneur d'une critique matérielle et technique. D'abord les ouvrages envoyés à l'Exposition m'ont paru moins nombreux que l'an passé. Rien n'a remplacé le Dante