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269 tiques d'un culte , celle vénération du prince gagne son peu- ple , les élus de la nalion qui tourbillonnent à l'enlour du monarque , se complaisent à caresser sa crédulité , et cal- quent leur conduite sur la sienne ; d'un autre côté j, le com- mun des sujets se laisse fasciner par les manières fardées de la cour. Cette vérité qui va toujours perdant sa prestigieuse influence , se trouvait alors dans toute sa force. Examinons le contrecoup: l à , c'est Patho ou Paudo, diacre du palais, q u i , poussé par des vues d'ambition et de grandeur, quitte sa charge et renonce à la foi du Christ pour se faire judaïser. L à , ce sont quelques prétendus beaux esprits accusant les curés et les moines d'ignorance , de grossièreté et courant au sermon des rabbins ; ailleurs , ce sont quelques chrétiens ignorants et faibles , observant avec les Juifs le repos du samedi , jour de s a b b a t ; ou bien encore des esclaves chré- tiens se faisant les fils de la synagogue. Partout un démem- brement apparent de l'église française, partout le prosély- tisme judaïque organisé en grand : la contagion du retour aux lois de Moïse courait le royaume. Aussi les Juifs relevaient- ils fièrement la tête et redoublaient-ils d'injures contre les troupeaux du bétail chrétien! La plupart des historiens qui ont écrit sur la nation juive affirment que l'arme formidable des Israélites, c'est-à -dire l ' a r g e n t , joue un très-grand rôle dans ces révolutions de la foi. Ceux qui viennent après tant de siècles écoulés ne peu- vent que répéter cette opinion généralement accréditée, mais incapable de s'appuyer sur une preuve aujourd'hui. Du reste, si cette allégation est vraie , elle ne pourrait être imputée aux Juifs comme une faute, puisque ce peuple employait consciencieusement sa force à ce qu'il pensait être le travail de la vérité ; les seuls coupables seraient donc ces chrétiens sacrifiant au veau d'or. Comme on le voit, la passion de l'or et la prostitution de l'ame ne sont point les inventions du XIXe siècle. Et maintenant que devenait Lyon ? Les lois gombettes y