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nature et les effets du taurobole et du criobole. Il compare
le monument découvert à Fourvière, avec les monuments que
l'on avait découverts à Lectoure, à Narbonne, à Vence, à Die,
à Tin, et qui étaient les plus connus; il donne ensuite des notes
pour l'inscription, ce qui lui fournit l'occasion d'éclaircir quel-
ques points historiques de peu d'importance. Cependant, on ne
peut dire la même chose de la fondation de Lyon , qu'il attri-
bue à Lucius-Munacius Plancus, d'après une inscription de
Gaete, une lettre de Sénèque à Lucilius, le témoignagne de
Plutarque, et le silence de César, de Polybe, de Tite-Live, etc.,
et qu'il fixe ailleurs à l'an 711 de la fondation de Rome, c'est-
à-dire à la 42e année avant l'ère chrétienne.
   La dissertation du P. de Colonia est reproduite dans le
tome I " de l'Histoire littéraire et Antiquités de la ville de Lyon,
depuis la page 181, jusqu'à la page 229, avec une espèce de
préface, où il fait mention des explications du même mo-
nument par l'évêque d'Adria, le P. Bonnani, le président de
Boze, le P. Daniel, et du système du fameux P. Hardouin,
dont il rapporte les principales visions ou rêves , en les con-
damnant.
   XIII. Remarque sur une inscription du temps de Charles VIII,
nouvellement découverte à Lyon; voy. les Mèm. de Trévoux,
lldl, décembre, pag. 2164. Cette inscription fut composée
à l'occasion d'un tournoi fait à Lyon , pour le roi Charles VIII,
qui remporta le prix. « Elle consiste en huit vers latins fort
difficiles à déchiffrer, parce qn'ih sont en caractères gothiques,
mais des plus gothiques que j'aie encore trouvés. C'est, à mon
avis, pour cette raison, que l'inscription a échappé jusqu'à
présent à tous nos curieux, et surtout au feu P. Menestrier, à
qui rien n'échappait en ce genre. Voici l'inscription :

           Ne virtus langaeret iners, dum bella quiescunt,
           Rex armis tola juvenes agitabat in urbe
           Carolus, et magni belli simulacra cicbat.
           Primus in adversas acies instructus abibat ;