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498 cipal argument contre lequel est venu échouer l'offre de M. Coubayon, a été puisé dans la lettre même qu'il invoquait tomme décisive en faveur de son projet. Y a-t-il eu erreur de rédaction dans la lettre de M. Bous- singault? On ne saurait le supposer; mais alors, s'il est vrai, comme l'avance l'habile chimiste, que les eaux du Rhône soient plus pures que celles de Royes, comment expliquer la prétention de la compagnie par dérivation ? Quoiqu'il en soit, on ne saurait trop applaudir à la sagesse avec laquelle toute cette discussion a été conduite ; et notre ville , à la veille de jouir d'un bienfait qu'elle réclamait depuis si long-temps, n'oubliera pas que c'est au conseil municipal de 1838 qu'elle aura dû cette mesure dont les résultats seront si avantageux à la santé publique. C. F.