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436 XVII. ÉGLISE DE L'iLE-BARBE. Cette île, autrefois toute pleine de la gloire de Karl- le-Grand, pleure ses monuments perdus. De son antique abbaye 3 il ne lui reste qu'une chapelle en partie byzan- tine et des débris de la même période, du plus puissant intérêt, accumulés ou incrustés dans un carrefour. — Le palais de Fempereuï existe encore, mais vandalisé et mé- connaissable, sans caractère et sans type certain. XVIII. AQUEDUCS GALLO-ROMAINS. La plupart de ces monuments, épars sur le sol lyonnais et dans la banlieue de cette cité, tombent en ruines. La cupidité des particuliers en a fait disparaître une majeure partie : la construction des forts détachés a conjuré la perte des autres. Il en reste pourtant encore , Monsieur le Ministre, de solides et pittoresques lambeaux, de ces arcs latins faits de moellons de petit appareil et de large lits de brique. J'ose vous inviter à vouloir bien recom- mander que les débris d'aqueducs latins qui existent sur le chemin du cimetière de Loyasse, près de l'église de Notre-Dame de Fourvières, soient, autant que possible, protégés. XIX. ORATOIRE DE NOTRE-DAME DE FOURVIERES. Cette chapelle si chère à la piété lyonnaise, Monsieur le Ministre, et si célèbre par la dévotion dont elle est le point de ralliement, se compose de deux nefs juxta-posées,