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426 tique et belle inscription tirée des lettres de Cicéron à Plancus : VITVTE. DVCE COMITE. FORTVNA Le palais Saint-Pierre, nommé aussi palais des Arts , est un établissement tout municipal, dont la sollicitude administrative de Lyon, cette ville où l'esprit de com- mune s'est maintenu si vigilant et si vivace, s'occupe avec un intérêt soutenu. C'est peut-être l'institution con- sacrée aux arts la plus complète du royaume. Là est cette école de dessin qui forme chaque année près de trois cents élèves ; tout le corps d'études nécessaires à l'ar- tiste est à Saint-Pierre; la théorie dans les classes, l'é- tude dans les ateliers, et les modèles en tous genres sous les yeux. — J'ai eu l'honneur de me trouver parmi les personnes qui accompagnaient M. Dupin aîné , président delà chambre des députés, dans la. visite qu'il fit à Saint- Pierre, au mois d'août i836. Il parut frappé d'admira- tion en voyant toutes les ressources artistes que ren- ferme cet établissement. M. Bonnefond est directeur de l'école royale des Beaux-Arts ; M. Vibert enseigne la gravure en taille-douce; MM. Rey et Grobon dirigent la classe de dessin ; M. Legendre-Héral professe la sculp- ture, et M. Chenavard est chargé des leçons d'architecture. La garde du musée de peinture est confiée à M. Thierriat. — Je ne nomme point les professeurs attachés aux autres classes , celle de mise en carte , pour la fabrique des soie- ries, celle de peinture pour la fleur, celle d'anatomie pit- toresque, celle de géométrie descriptive. Si les Dames nobles de Saint-Pierre ont été chassées de