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377 trouve à chaque instant dans leur ouvrage, aurait disparu devant des considérations d'une toute autre importance. » MM. Terme et Monfalfacon, adversaires prononcés des tours, ont été animés d'intentions pures et chrétiennes sans doute ; mais ils se sont peut-être trop préoccupés de chiffres , et c'est précisément cet esprit de matérialisation dans une thèse essentiellement morale, que M. Perrin a fait ressortir avec clarté, élégance, méthode, et avec les égards dûs au mérite et à un but généreux. La séance de l'assemblée générale des membres de la Société des Amis des Arts, a donnélieu à une petite brochure imprimée avec goût par M. Louis Perrin, dans le genre des éditions du XVIme siècle. Le rapport de M. Didier-Petit est précis et satis- faisant. La Société des Amis des Arts de Lyon marche avec un succès qui a dépassé toutes nos prévisions et qui nous comble d'espérances pour son avenir. Plus riche en souscriptions que la Société des Amis des Arts de Paris elle-même, elle doit servir de point de ralliement à l'art provincial et de centre suprême à toutes les sociétés du même genre créées autour d'elle. Voici l'état des recettes et des dépenses : RECETTES.—Restant en caisses de 1836. . 105 f. 80 c. 529 actions à 50 francs. . . . 26,450 » 8,500 billets 8,500 Notices de l'exposition. . . . 1,103 » Total. . . . 36,158 f. 80 c. DÉPENSES.—Chap. 1er Gratification et honoraire des employés. . . . 1,962 f. 15 c. — 2e Frais d'expositions.. . 2,675 40 — 3 e Frais d'impression.. . 1,396 50 — 4« Acquisition de tableaux. 28,065 » — 5e Prix du concours. . . 1,500 » En caisse 659 75 c. Total 36,158 f. 80 c.