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376 RAPPORT fait à la Société de Médecine de Lyon, par M. Théo- dore PERRIN , sur l'ouvrage de MM. TERME et MONTFALCON, intitulé : HISTOIRE STATISTIQUE ET MORALE DES EN- FANTS TROUVÉS. • - SÉANCE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE des membres de la Société des Amis des Arts de Lyon. RAPPORT par M. DIDIER-PETIT. La portée du rapport fait par M. le docteur Théodore Per- rin , dans le sein de la société de médecine de Lyon, sur l'ouvrage de MM. Terme et Monfalcon, est toute chrétienne , et mérite de fixer l'attention des moralistes. La tendance de la médecine lyonnaise est éminemment spiritualiste, et nous devons en féliciter le corps des médecins exerçant dans la se- conde ville du royaume. Il appartenait à M. Théodore Perrin, qui trouvait naguères (1) si près de lui un exemple complet d'un dévoûment absolu à la charité, de rendre compte à la société de médecine de Lyon de l'important écrit de MM. Terme et Monfalcon. — Cependant, il condamne avec raison la trop grande part que ces honorables auteurs ont fait à la question de pure économie politique, tandis que le cœur devait seul tenir la plume en pareil occasion , après l'histoire et les faits. « Si MM. Terme et Monfalcon, dit le docteur Perrin, eus- sent étudié l'esprit de charité catholique, non dans ses rap- ports avec le budget du département, mais dans le cercle plus étendu de la moralité des peuples, du bonheur des classes inférieures^ et de la société toute entière, s'ils se fussent pénétrés de cette idée que, dans l'art de gouverner les hom- mes, la grande difficulté ne consiste pas à augmenter le bon- heur de ceux qui sont heureux, mais bien de diminuer le malheur de ceux qui souffrent, la question d'argent qui se (1) Mlle Perrin a élé parmi nous la fondatrice de la philantropique institution des Jeunes Incurables. Dieu vient de la rappeler à lui pour la récompenser de tant de bonnes œuvres. C'esl une grande perte pour les malheureux dont M,le Per- rin était la mère.